Les cadres plus critiques vis-à-vis de leur direction

Publié le par Sécurisons les réseaux sociaux

[ 30/11/09  ]

http://www.lesechos.fr/info/france/020222741120-les-cadres-plus-critiques-vis-a-vis-de-leur-direction.htm

Longtemps épargnés, les cadres ont été rattrapés par la crise et subissent désormais les effets des nouveaux modes d'organisation et de management imposés dans les entreprises.

Ils ne sont plus droits dans leurs bottes et commencent à perdre pied. Les cadres n'échappent pas à la règle et subissent, comme toutes les autres catégories de salariés, les effets de la crise. Ce n'est pas, bien sûr, une révolution. S'ils manifestent un certain mal-être, les cadres affichent toujours leur fidélité dans l'entreprise privée et ses principes. Ainsi, 65 % d'entre eux estiment que l'économie vit une crise importante, mais que « le système actuel reste le meilleur des systèmes » . Et dès qu'il s'agit de parler des sentiments que leur inspire leur entreprise, ils sont encore deux fois plus nombreux que les ouvriers à parler d'enthousiasme (26 %), de fierté (33 %) et même d'attachement (43 %).


Mais ce n'est plus du tout la lune de miel. S'ils restent plus positifs sur leur situation et sur leur entreprise, les cadres critiquent presque autant le système que les autres catégories et comprennent les « modes de revendication les plus durs » . 43 % des cadres déclarent même comprendre le recours à la force. C'est sans commune mesure avec le sentiment exprimé par les ouvriers (75 % d'entre eux sont de cet avis), mais révélateur du fossé qui semble se creuser entre l'encadrement et la direction des entreprises.

La corde solidaire

La moitié à peine des cadres estiment en effet que les intérêts des dirigeants de leur entreprise et des salariés vont dans le même sens. Et un sur deux aussi estime que les écarts de rémunération ne sont pas justifiés. La crise, de toute évidence, fait vibrer la corde solidaire des cadres. Ces derniers sont 93 % à valoriser « solidarité » et presque autant (92 %) à valoriser la notion de « partage ». Alors que ces deux notions sont respectivement mises en avant par seulement 74 % et 77 % des ouvriers. 

La moitié à peine des cadres estiment en effet que les intérêts des dirigeants de leur entreprise et des salariés vont dans le même sens. Et un sur deux aussi estime que les écarts de rémunération ne sont pas justifiés. La crise, de toute évidence, fait vibrer la corde solidaire des cadres. Ces derniers sont 93 % à valoriser « solidarité » et presque autant (92 %) à valoriser la notion de « partage ». Alors que ces deux notions sont respectivement mises en avant par seulement 74 % et 77 % des ouvriers. 

C. F., Les Echos

Publié dans Management 2.0

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